L’horticulture urbaine et périurbaine au Sénégal constitue un levier important pour la sécurité alimentaire, la création d’emplois et de revenus, l’amélioration du cadre et de la qualité de vie dans les villes. Dans ce secteur, on note de plus en plus un développement important de la floriculture au Sénégal et en particulier dans la région de Dakar. Toutefois, dans le secteur floral et ornemental, 90% de ce marché évolue dans le secteur informel, ne pouvant pas par conséquent être pris en compte dans des statistiques. En effet, il est noté une importante prolifération des pépinières et jardins d’ornement avec comme seules préoccupations, la qualité ornementale ou la valeur économique des plantes cultivées. Objectif : C’est dans cette optique que cette étude a été entreprise pour caractériser les exploitations florales. Elle se propose d’analyser la liste globale des pépinières, et de déterminer les caractéristiques des exploitations horticoles recensées lors de l’enquête. Méthodologie et résultats : Pour la réalisation de cette étudee, il a été élaboré un questionnaire renseignant sur les caractéristiques de chaque site de production de plantes ornementales. Méthodologie et résultats : Pour la réalisation de cette étudee, il a été élaboré un questionnaire renseignant sur les caractéristiques de chaque site de production de plantes ornementales. Au total, un échantillon 84 producteurs a été enquêté. Les résultats de cette étude ont permis de recenser 516 sites de production horticoles répartis dans 16 communes. La banlieue regroupe 28,10% des sites de production contre 71,9% pour la ville de Dakar. Concernant le statut des exploitations, il apparait que seulement 15,48% des stations ont un statut juridique légalement défini : il s’agit des Associations (10,71%), des GIE (3,57%) et des Entreprises (1,79%). Quant à l’étude de la répartition par sexe, les résultats ont montré que 98,81% des exploitants sont de sexe masculin. Par ailleurs, 82,14% des exploitants enquêtés appartiennent à l’ethnie sérère. Pour la qualification des exploitants, il apparait que seuls 23,81% des enquêtés ont suivi une formation en horticulture. En ce qui concerne l’analyse des sources d’irrigation, il apparait que le robinet demeure pour 35,71% des exploitants enquêtés, la source d’irrigation la plus utilisée contre, 33,33% pour le puits. Quant à la répartition des exploitations selon le mode d’occupation des terres, les résultats ont montré que l’emprunt est le mode d’occupation le plus connu avec 78,57% de citations. L’analyse des intrants a montré que 12 pesticides, appartenant à six (6) familles chimiques ont été recensés. Et que le methomyl est la matière active la plus recherchée avec 32,74% de citations, suivi du diméthoate (19,64%) et du malathion (16,07%).